jeudi 20 novembre 2014

Le pouvoir de l'esprit


Voici une ancienne expérience mais ô combien pertinente en hypnose. Puisque votre esprit attire à lui, autant qu'il soit clair sur ce qu'il veut.

lundi 27 octobre 2014

Tout ce que tu te dis...partie 9


 

La bonne nouvelle c'est qu'il est extrêmement simple d'entrer en contact avec son inconscient. Cela est extrêmement simple car vous l'êtes déjà et depuis toujours. Vous l'ignorez c'est tout. 

Le savoir ou l'ignorer fait toute la différence. Si vous savez que vous avez un tourne-vis vous allez vous en servir, mais si ne savez pas que vous l'avez...
Pire encore si vous ne savez pas que vous avez besoin d'un tourne-vis alors que vous en avez besoin et qu'en plus vous en avez un, quel gâchis.

Comme vous êtes au contact de votre inconscient en permanence, en théorie vous n'avez besoin d'aucune technique. Cependant, il fonctionne différemment du conscient et il faut apprendre à le connaître. 

Le principal obstacle à l'ouverture de la porte vers l'inconscient c'est le conscient. 

Le conscient érige des barrières et ne laisse pas passer n'importe quoi dans l'inconscient sinon tout le monde pourrait nous manipuler ouvertement. En fait, c'est pire car le monde nous manipule mais nous avons l'illusion que nous contrôlons. Si nous avions conscience de ce qui passe malgré nous dans l'inconscient, nous deviendrions bien plus difficile à manipuler.

Scientifiquement, l'inconscient est un état de conscience modifiée. Notre cerveau émet alors des fréquences différentes et fonctionne différemment. Cela se produit lorsque l'on s’endort, lorsqu'on médite, lorsque le conscient est surchargé, lors d'une forte émotion, lorsque nous sommes fatigués, lorsque nous ne voulons pas voir la vérité en face. 
En réalité cela se produit souvent, très souvent même. Mais soit on est dans le conscient soit on est dans l'inconscient la clef de la porte que l'on cherche à ouvrir est d'être dans les deux à la fois !


 Fréquenter l'inconscient pour le connaître : 

Comme je vous l'ai dit il n'est pas besoin de technique. Si vous pouviez me croire sur parole lorsque je vous dis que vous n'avez qu'à lui parler, vous traverserez directement la porte. Parlez lui en terme simple et clair. Veillez à ce que votre intention soit en parfaite cohérence avec ce que vous demandez. Puis entrez dans l'écoute. 

C'est comme si vous vous adressez à quelqu'un, vous lui posez une question, vous lui demandez quelque chose et vous vous laissez guider. Là vous vous adressez au tenancier du château, il connaît tout sur vous, mieux que vous. Il connaît chaque recoin de vous même, il peut agir sur chaque cellule de votre corps physique, sur chacune de vos capacités. Vous n'avez qu'à lui demander et le suivre. Entrez en contact avec lui, fréquentez le et vous verrez toute les choses qu'il peut accomplir pour vous. 



Si vous ne pouvez pas me croire aussi facilement ou lâchez suffisamment prise pour écouter voter inconscient et vous laissez guider par lui, alors vous avez besoin d'apprendre à modifier votre état de conscience. Cela arrive lorsqu'on habite en ville, agressez en permanence, dans un monde de fou où tout va à 100 à l'heure, alors qu'on vous demande de tout garder sous votre contrôle pour être parfait, d'assumer tout un tas de responsabilité et que la peur, le stress et la vitesse vous pousse loin, très loin de vous même. 

En gros si vous avez entre 4 et 6 ans vous lui parlerez, il répond, vous prenez ça comme un jeu et hop c'est réglé. Si vous êtes plus âgé, disons que c'est selon votre conditionnement. 
  
 La Méditation 


La méditation est une pratique merveilleuse. Elle sert à tout, à l'être, à l'esprit, aux émotions, au corps physique et même à l'environnement. 
Installer la méditation dans son quotidien est aussi essentiel que de se brosser les dents. Mais si vous deviez choisir entre se brosser les dents et méditer... bien méditez !

La méditation apaise le conscient, le corps et l’esprit. Méditer c'est faire l'expérience de ne pas être ses pensées. C'est passer un moment avec Soi, en dehors des rôles, des contraintes, des devenirs, des attentes, des peurs, en dehors des schémas mentaux.
Par la pratique quotidienne, vous amenez votre conscience à changer d’état, à se relaxer, à s’ouvrir et à rejoindre votre être, LA CONSCIENCE. Ils se rencontrent, se retrouvent, s'acceptent et s'unissent. Le conscience y puise son énergie, les informations dont il a besoin et s’élargit. 

La conscience est la base de tout. C'est ce sur quoi repose l'existence. C'est ce qui voit tous, c'est ce qui est avant toute autre chose. Le conscient lui est comme un résidu de la conscience qui reste après avoir traverser l'inconscient. 

Donc vous avez : 


La conscience ------- L'inconscient ------- Le conscient


Méditer c’est traverser l'inconscient avec le conscient pour rejoidre la conscience. Le conscient devient conscient de la conscience et disparaît en elle.

Vous comprendrez que comme ce n'est pas une zone où les mots règnent, il m'est difficile d'en parler sans entrer dans la poésie. Cependant, vous en ferez l'expérience par une pratique régulière de la Méditation.

Je parle fréquemment des bienfaits de la méditation dans mes posts. Ici, je me concentre sur son apport pour ouvrir la porte de l'inconscient. Cette technique nous apprend à lâcher prise, développe notre écoute, nous apprend à entrer profondément en nous même, élargie notre conscient et nous habitue à entrer dans un état de conscience modifié dans lequel l'inconscient s'exprime. 
En d'autre terme, on apprend à cohabiter avec l'inconscient. 

C'est pour cela en partie que la méditation développe tant l'individu qui le pratique en plus de le connecter à la Source. 

 

La diffusion
 

Grâce à ses perceptions, Christophe Allain, a mis en lumière, un mécanisme naturel mais inconscient. 

Il s'agit de la manière dont s'échange l'information, dont bouge la structure de la personnalité, dont nous évoluons. 

L'information : L'IN-FORMATION signifie "sans forme" et "dans la forme". C'est le passage du sans forme à la forme. 
Nos croyances sont de l'information, nos cellules physiques sont constitués d'ADN qui est de l'information. L'information est contenue dans chaque atome, en fait elle est ce qui donne forme à l'énergie. 

Pour faire simple, le processus décrit ici et le processus par lequel l'homme échange des informations avec son environnement et comment il puise dans son environnement l'information dont il a besoin pour évoluer. 

Le processus d'échange est automatique, inconscient, il se passe dès lors qu'il y a un espace ouvert en nous, en gros dès que le conscient lève la barrière.

Pour Christophe le processus est très simple, il suffit d'ouvrir un "espace pour rien", c'est à dire être présent et le processus s'enclenche. Puisque le processus est inconscient, on ne le voit pas mais on peut le rendre conscient et l'utiliser et entrer dans une démarche consciente d'évolution.
Notre inconscient représente 90 pour cent de nous-même, il sait avec exactitude ce dont nous avons besoin pour évoluer. Son interaction avec tout ce qui nous entoure est totale et permanente. Il attire vers nous les réponses et les solutions qui nous permettent de faire un pas de plus dans notre évolution. 

Que nous posions une question consciemment ou non, la réponse arrive dès qu'elle est disponible et que la porte est ouverte. Et elle devient consciente par le biais de notre processus mental ou avant lui par Intuition.



Le processus d’évolution est automatique donc à partir du moment que nous sommes ouverts. Le bonheur nous ouvre. Le calme nous ouvre. Le silence intérieur nous ouvre. La détente physique nous ouvre. La joie nous ouvre. La présence nous ouvre. Nous pouvons aussi demander à notre inconscient de nous ouvrir et le laisser faire.
Voyez, il ne s’agit pas d’effort, il s’agit d’ouverture. 

Concrètement, il s'agit de se poser une question intérieure, de demander à évoluer sur un plan, de demander de faire bouger la structure sur un point, simplement de demander d'évoluer et d'aller vers un lieu, en nature qui nous attire. En suite, au contact de se lieux et en étant simplement ouvert, l'information s'échange. Avec un peu de pratique, on peut même le formuler avec des mots et savoir le contenu de l'information échangé. 

Ce processus peut se faire avec tout les lieux et avec tout les êtres. 

lundi 20 octobre 2014

Tout ce que tu te dis...partie 8

Rencontre d'un allié puissant

Comme nous l'avons vu dans les parties précédents si nous nous appuyons sur notre seule volonté pour changer, nos efforts resteront superficiels et n'aboutiront qu'à l'épuisement. 



C'est comme si le sommet de la partie visible de l'iceberg voulait s'envoler dans le ciel.

La partie consciente qui contient la volonté ne représente qu’une petite partie de notre esprit. Son pouvoir est limité. 
Pour modifier une croyance dans notre structure et évoluer, nous devons nous unir à une Force beaucoup plus puissante. Nous devons nous unir à la Force qui gère directement toutes les croyances, à la Force qui régit 90 pour cent de votre Vie.



L’inconscient est une porte, un accès au plus profond de la structure.

 

Le pouvoir de l’inconscient


Vous vous en êtes certainement aperçu, il y a de nombreux processus automatiques qui travaillent pour vous, par exemple notre équilibre lorsque nous marchons. Sans que nous en ayons conscience, et sans que nous ayons besoin d’y faire attention, nous tenons debout, pourtant c'est un processus très complexe et si nous devions le faire consciemment cela nous demanderait toute notre attention.
Les plus flagrants de ces processus se situent dans notre propre corps, les battements de notre cœur, la gestion de la température corporelle, de la transpiration, de nos hormones et des milliards d’autres fonctions. 
Mais il en est de même pour notre structure, notre personnalité. Nos croyances une fois validées et inscrites pénètrent nos structures. Elles opèrent leurs influences sans que nous nous en apercevions. 

C'est en partie à cela que sert notre inconscient. Il est chargé de faire fonctionner tous les programmes que nous avons validé sans que nous ayons besoin d'y faire attention. Ainsi une fois que nous avons appris à marcher debout, nous n'avons plus besoin d'y penser pour le faire.

L'inconscient régit tout notre programmation interne.

Mais cela va bien plus loin que l'organisation du corps physique. L'inconscient gère votre mémoire et tout vos processus de pensées. 
Avant qu'une pensée arrive à votre conscience, elle existe déjà, elle émerge de votre inconscient jusqu'à devenir assez grossière pour que vous l'entendiez. 
C'est l'inconscient qui envoie cette pensée à ce moment précis. 


Comprenez-vous la puissance de l'inconscient ? C'est lui qui gère la machine en réalité. 
Plus nous avançons dans l'âge et donc dans l'expérience, plus nous mettons en place des routines que l'inconscient perpétue. A force nous vivons en mode automatique, c'est l'inconscient qui gère toute notre vie. Nous dormons debout.

Alors oui c'est confortable, oui c'est pratique et sans cela nous ne pourrions vivre. Mais prenez garde car l'inconscient ne fait pas de choix. Il fait ce que l'on lui demande sans émettre d'avis sur la question. Il ne va pas vous dire de changer, il ne va pas vous réveiller, vous prendre en main ou créer de la nouveauté de lui-même. Son pouvoir est immense, il peut à peu près tout faire, je pense d'ailleurs qu'il nous réserve encore bien des surprises, mais il est un opérateur pas un décideur. 

Donc nous nous endormons dans notre confort quotidien grâce à ce merveilleux allié sans même le connaître et finalement, on ne fait attention à ce qui se passe en nous que lorsqu’on a mal. 


Si mon corps ne me faisait jamais souffrir, je ne m’en occuperais pas et si je n’étais pas dans l’incapacité d’assouvir mes désirs, je ne m’occuperais pas de mes croyances. 

La naissance de la souffrance : 

La souffrance intervient lorsque nous avons besoin d'évoluer mais que nous dormons trop pour le faire. La vie évolue et change sans cesse alors que notre conscience aime la routine et l'habitude. La vie a un moyen efficace de nous réveiller, d'attirer notre attention : La souffrance. 

Elle le fait d'abord doucement, puis de plus en plus fort, jusqu'à que vous soyez malade car vous n'êtes plus en harmonie.

La souffrance est donc un processus naturelle d'évolution, mais elle n'est pas indispensable !


Se faire un allier de l’inconscient


Puisque l'inconscient gère tout mais que par définition l'inconscient n'est pas conscient comment faire pour y avoir accès ?

On comprend bien que si on pouvez entrer en contact avec l'inconscient, que si on pouvez collaborer avec lui, en faire un allié, cohabiter et même nous unir à lui, faire un, changer, apprendre, évoluer, vire deviendrait très facile. Cela nous éviterait, de fait, beaucoup de souffrance et de maladie. 

Depuis des millénaires, partout dans le Monde, des hommes et des femmes ont parlé et enseigné au sujet d’un pouvoir invisible et illimité qui guide tous les êtres et les unis entre eux.
Les mystiques, les shamans, les Maîtres, les êtres spirituels et maintenant les scientifiques, les hypnologues, les psychologues, les thérapeutes, les coachs… étudient, utilisent et communiquent avec l’inconscient.
Il ne s’agit pas de foi, il s’agit de connaissance. Les études scientifiques ne manquent pas, l’effet placebo, les guérisons inexplicables médicalement, l’utilisation de l’hypnose en chirurgie. Leurs conclusions sont faciles d’accès mais rien ne vaut le fait d’en faire l’expérience.

Mais sans aller si loin, chacun d'entre nous connaît l'existence de l'inconscient.  Des choses qui vous échappes parfois - actes manqués, lapsus, absences - et vous reviennent à la conscience subitement. 
On s’aperçoit qu’on a été dans l’inconscience pendant tout un trajet de voiture par exemple et lorsque l’on revient dans la conscience on se demande mais comment ai-je fait pour rentrer chez moi ? Je n'en ai aucun souvenir.

Chaque nuit lorsque nous nous endormons, l'inconscient travaille. Les rêves en sont la manifestation la plus connue mais il en existe bien d'autre. 
 
Combien de vie l'inconscient a-t-il sauvé ? Un reflex soudain, un geste d'une justesse impeccable, une réaction sortie de nul part !

Combien de message échange-t-il sans notre consentement ? Une parole juste qui touche l'autre au plus profond de son cœur, une conviction profonde qui ne s'appuie sur rien de concret, une intuition fulgurante.

La première des choses sera, certainement, de reconnaître son existence, comment voulez-vous entrer en communication, en coopération avec quelque chose qui n'existe pas sans cela ? Alors dès maintenant, soyez attentif, voyez tout vos réflexes, vos propres réactions pourtant hors de votre contrôle, toutes vos habitudes si difficiles à changer, tout cela vous indique sa présence. 

Car il est là en permanence. Il vous échappe, certes, mais ne vous est pas inconnu. 

En fait il est possible d'établir une communication avec l'inconscient, d'en comprendre ses règles, son fonctionnement. Il est possible de lui demander ce que nous avons besoin et il travaillera dans votre sens. Vous pouvez travaillez de concert avec la force la plus puissante dont vous disposez. Alors sans effort, ce qui vous paraissez impossible se réalisera. 




 Je connais son pouvoir, je peux le sentir, je peux entrer en contact avec lui, lui demander aide, conseil, soutient, protection, inspiration….

Son pouvoir est infini. Il peut tout faire, tout créer, tout modifier et cela sans aucune contrainte ni de temps, ni d’espace, ni de moyen. Rien ne lui ait impossible mais il nous écoute toujours, il réagit à chacune de nos croyances, de nos pensées, de nos énergies, de nos émotions, de nos actes, consciemment ou inconsciemment nous influençons notre Monde. Pour l’inconscient, il n’y a aucun jugement, ni bien, ni mal ce que vous croyez il le réalise tel quel et il y répond toujours.

Les portes d’accès de l’inconscient 


Les portes d’accès pour entrer en contact avec l’inconscient sont innombrables. Nous y avons tous accès, nous allons d’ailleurs de très nombreuses fois par jours et dans notre sommeil au contact de l’inconscient sans le savoir. Il y a cependant des pratiques qui facilitent le passage de l’état conscient habituel vers d’autres états de conscience, appelée États de Conscience Modifiés (EMC).

lundi 13 octobre 2014

Tout ce que tu te dis... partie 7


 Se changer soi



Changer ses croyances, les changer de place, les changer d'importance, changer leurs fréquences d'apparitions, changez leur force sur Soi et de ce fait changer la forme de la structure et donc votre personnalité. C'est changez sa Vie, tout simplement ! C'est changer sa vision, son ressentit, sa relation à soi, aux autres, à son propre corps, au Monde.

Votre identité est composée principalement de votre structure de croyances intérieures.
Vos croyances conditionnées sont construites d’évènements passés, d'expériences vécues et relatées, c'est à dire d'histoires, de légendes, de contes, de superstitions, des dires d'autres personnes qui ont eu une influences sur vous, bref de tout ce que vous avez accepté consciemment ou inconsciemment d'intégrer en vous. C'est donc en même votre histoire, ce que vous êtes maintenant mais aussi votre avenir.

Nous avons compris que les pensées et les voix dans nos têtes sont formées à partir de nos croyances internes et non à partir de la réalité objective. Que nos pensées et les voix qui parlent en nous deviennent des paroles, puis des actes. Que nos émotions sont le liens entre le corps et le système de croyance contenu dans l'esprit et peuvent se déclencher soit pour exprimer une discordance vécue par le corps, soit une discordance vécue par la structure. Nous avons compris que c'est à travers nos croyances que nous percevons le Monde et qu'elles génèrent notre ressentit, définissent notre santé, notre bien-être, notre souffrance.


A la lumière de leur importance, il apparaît que nous devrions être extrêmement vigilant quand aux croyances que nous entretenons.

Cependant avez-vous déjà essayé de contrôler vos pensées, de dire aux voix dans votre tête de se taire, de les orienter de façon à ce qu'elles arrêtent d'être en colères, déprimées, revanchardes ou jalouses ?

Avez-vous déjà essayé de changer par vous-même depuis votre conscience et avec la seule force de votre volonté ? C'est comme vouloir déplacer un iceberg depuis sa partie visible n'est-ce pas, la force d'inertie est si grande que tous vos efforts sont engloutis au bout d'un certain temps. Ceux qui parlent de la volonté consciente "Quand on veut on peut " comme facteur déterminant de changement n'ont jamais dû l'utiliser. Car toute volonté aussi puissante soit elle est un effort et tout effort finira par s'épuiser.

Il en faut bien plus du pouvoir pour modifier des millénaires de programmation !

Tous ceux qui ont essayé d'arrêter la drogue, de fumer, de perdre du poids, d'arrêter de se ronger les ongles, de se mettre en colère bêtement savent parfaitement de quoi il s'agit. Changer c'est dur !



Mais nous savons que nous devons changer, car vous l’avez  observé, quand vos pensées sont bonnes la Vie est Belle !



Parallèlement nous avons tous fait l'expérience de prise de conscience soudaine, d'un moment de clarté qui sans fournir le moindre effort, simplement parce que c'est compris va changer un comportement routinier, une habitude que nous pensions pourtant profondément inscrite.

 

Processus d’évolution


Le processus d’évolution est un processus naturel qui contraint toute créature à s’adapter à son environnement en perpétuel mouvement. Ce qui n’évolue pas souffre et meurt. Évoluer en harmonie avec son environnement est un gage de bonheur et de Santé.

Il y a trois principales manières d’évoluer.

Par le subtil :
En s'harmonisant à l'information disponible et en autorisant notre structure à changer. C'est un acte conjointement conscient et inconscient, participatif qui est maintenant disponible pour la plupart d'entre nous. 

Par l'expérience :
Manière d'évoluer plus habituelle et mieux connue. Vous faites des choses nouvelles contre lesquelles vous butez et vous apprenez, étudiez, vous vous entraînez, vous vous renforcez, bref vous changez pour passer l'épreuve. Elle vous amène à voir les choses différemment, à vous enrichir, à évoluer.

Par la maladie :

Les deux moyens précédent d'évolution n'ont pas opéré. C'est le corps physique, partie la plus difficile et longue à modifier qui prend en charge l'évolution. Votre corps opère les changements nécessaires. La maladie contraint à une modification du comportement et donc de la source de celui-ci c'est à dire des croyances.  Elle vous oblige à changer. Lorsque la maladie disparaît vous êtes non pas comme vous étiez avant de tomber malade mais vous avez évolué.


ȃvoluer

lundi 6 octobre 2014

Tout ce que tu te dis...partie 6

 

Croyances et corps physique 



Mon corps physique est ma maison, il est mon temple dans lequel je passe ma Vie, il est le siège de ma mémoire et le garant de mon bien être. Il est la possibilité merveilleuse d'interagir avec le Monde, de le toucher, de le sentir.

 

Énergie et corps physique : 




Le corps est un amas d'énergie. Énergie qui, pour rester simple, se comporte comme de l'eau ou de l'air. En mouvement, elle est puissante, vivifiante, elle apporte ses bienfaits au corps mais stagnante elle pourrie rapidement. Personne n'a envie de boire de l'eau stagnante, ni de respirer l'air viciée d'une pièce fermée depuis longtemps. Il en est ainsi pour l'énergie du corps.





Si l'énergie stagne trop longtemps on tombe malade.


Certaines histoires du passé, ont construit des croyances. Elles ont capturé de l'énergie et l'empêchent de circuler. Elles augmentent votre tendance à résister, à vous crisper, à vous tendre, ce qui réduit d’autant la circulation. Cela entraîne mal être, dérèglements psychologiques, difficultés émotionnelles, phobies, dépendances, un tas de malaises divers et variée en fonction des croyances concernées et à terme la maladie.
Plus nous vieillissons plus nous avons d'histoire. Il est donc fondamentalement important de faire circuler l'énergie dans le corps tout au long de notre vie, de conserver notre fluidité, notre souplesse et d'éliminer les croyances qui nous font stagner.




Ainsi le Yoga, le Qi Gong et les Art Martiaux en général s'appliquent à faire circuler l'énergie dans le corps. La clé de ces pratiques est la présence et la détente du corps.

 

Croyances et mémoire cellulaire : 


Les croyances sont contenues dans le corps et s’inscrivent dans le corps, dans les cellules, dans l'ADN qui n'est autre que de l'information. Elles modifient le fonctionnement de tout le corps, des organes et conditionnent la santé.
Les nœuds énergétiques contenus dans le corps cherchent leur libération et attirent l'attention par la pensée compulsive.
Plus il y a de nœuds, plus il y a de pensées parasites.





Un corps pur est l'allié d'un esprit silencieux et en paix.    




Un esprit silencieux et en paix est le garant d'un corps sain et en santé.

lundi 29 septembre 2014

Tout ce que tu te dis...partie 5

Croyances et Émotions

Énergie et émotions sont intimement liées. L'E-motion est énergie en mouvement.




Représentez-vous votre structure comme une forme géométrique complexe, colorée, avec de nombreux angles. Cette structure est l'assemblage de l'ensemble de vos croyances et constituent votre identité, votre personnalité. 
Cette structure vous permet de vous représenter le monde qui vous entoure, de vous en faire une représentation conceptuelle, abstraite. Elle est un filtre entre la réalité et vous-même.
Votre structure cherche la stabilité et l'on comprend pourquoi car lorsque celle-ci entre en conflit avec la réalité, cela fait mal.





Lorsqu'une partie de la structure se cogne à la réalité cela crée une émotion.

Dit autrement, dès qu'une croyance se confronte à la réalité et s'y oppose, cela génère une émotion.
L'émotion est une charge d’énergie libérée pour transformer soit la structure soit la réalité. Elle vise à rétablir l’harmonie entre structure et réalité. La colère cherche à modifier la réalité par exemple, tandis que la tristesse cherche à modifier la structure.
Comprenez maintenant que votre structure cherche un endroit sur terre dans lequel elle serait parfaitement emboitée avec la réalité. Un tel endroit où rien ne vient la confronter et lui offre la stabilité et la sécurité maximale ; la zone de confort parfaite. Un endroit où la structure pourrait penser qu'elle est la réalité sans être déranger dans cette douce illusion.






Mais la réalité est changeante alors que la structure rêve de permanence.

Voyons maintenant la structure toujours comme une forme géométrique complexe mais qui aurait plein de crochet pour s'arrimer à ce qui dans la réalité lui offre sa stabilité et lui évite de changer.
A chaque fois que la réalité change, la structure qui est arrimée à des blocs de réalité, ne lâche pas prise. Elle reste accrochée à une réalité qui n’existe plus. La structure refuse de changer et ne peux pas changer la réalité. La souffrance commence alors.
C'est un peu comme empêcher une voiture d’avancer, en s'y agrippant. Ça fait mal.  
Ainsi plus la structure est rigide plus elle souffre.
Rappelez-vous lorsque vous étiez enfant, vous passiez du rire aux larmes en quelques secondes sans que cela ne laisse aucune séquelles. En effet, enfant notre structure est extrêmement souple. Dès qu'elle se cogne à la réalité, c'est à dire qu'il y a un point de résistance, nous avons une émotion qui modifie la structure et cela nous permet de rester au contact de la réalité présente. Le passé est lâché instantanément.





En tant qu'adultes, c'est tout autre chose. La structure résiste au changement et on ne laisse pas traverser l'émotion. On ressasse sans cesse dans notre mental, parfois des années, un évènement passé et on souffre encore et encore.
Il est courant que la structure se rigidifie avec l`âge, pour des raisons de survie nous avons besoin de repères mais la réalité ne fait pas de compromis et si certaines croyances sont fausses elles devront changer où il devra être sacrifié beaucoup pour les conserver. 

À savoir : Une émotion ne dure au maximum  que 90 secondes, si elle dure plus longtemps c'est que le mental ne lâche pas et rejoue la scène en boucle.


»Assouplir sa structure

lundi 22 septembre 2014

Tout ce que tu te dis....partie 4

 

Fonctionnement simplifié de la structure



  Les croyances se nourrissent


Elles se nourrissent d'attention. L'attention c'est votre pouvoir de diriger votre esprit. Ce sur quoi vous portez votre attention reçoit de l'énergie. Quel que soit l'attention, une attention d'amour comme de haine envoie de l'énergie. Ce n'est pas la même énergie en revanche.
Plus une croyance est nourrie, plus elle devient grande, forte, puissante et plus elle a de l’emprise sur vous.
Ce qui nourrit la croyance c’est : la répétition, la confirmation par l'extérieur (concrète, scientifique etc..), son approbation par les autres, sa reconnaissance, son partage avec un groupe...LA CERTITUDE, et donc tout ce qui va la rendre incontestable.




Une croyance qui a été bien nourrit devient autonome et s'entretient toute seule. Elle peut même se nourrir d'autres croyances. Elle deviendra de plus en plus gourmande en énergie. C'est le cas de nos croyances d'enfances, celles que l'on a accepté avant d'avoir un sens critique et par-dessus lesquelles ce sont posées toutes les autres. Celles-ci sont les plus puissantes.
Les croyances sont habiles et veulent survivre. Rappelez-vous ce sont des parties de vous à libérer. Certaines arrivent à survivre même si leur ''fausseté'' est constatée. Certaines totalement infondées ou obsolètes restent activent et se défendent avec férocités. 





Les croyances s'associent


Les croyances forment des combinaisons qui se consolident et se renforcent mutuellement. Par exemple si la croyance A = B et que B = C alors A = C. Elles sont toutes trois associées.  Cela solidifie les croyances A, B et C. 
Une fois solide ensemble et même si avec le temps B disparaît ou se modifie, les croyances A = C restent associées. Pourtant A étant désormais différent de B, plus rien ne lie A et C !
Ça tient ensemble au-delà de la cohérence mathématique, au-delà de la logique, ça tient de manière énergétique, mais cela est source de confusion, de mal être, de déséquilibre, de souffrance.
Bien comprendre ce phénomène est important car cela signifie que nous devons réexaminer régulièrement nos croyances et y faire un tri. En conservant de vieilles croyances qui n’ont plus de réalité empirique, nous nous déconnectons de la réalité, ce qui augmente les chances de se cogner contre elle et de se faire mal.

     …SE MANIFESTE dans ton corps !!!''

 

Les croyances et l'énergie  


Les croyances gèrent l'énergie. Comme nous l'avons vu, l'attention que nous portons dirige l'énergie mais il s'agit ici de la manière dont nous vivons les expériences de la Vie.
L'Énergie est toujours là, partout et en tout temps, autour de nous et en nous, en toute chose et en permanence. Elle peut être de différente qualité, plus ou moins dense, plus ou moins élevée d’un point de vue vibratoire.
Et nous sommes traversés en permanence par l'Énergie. Mais nous avons aussi la capacité de nous fermer ou de nous ouvrir aux expériences et en quelque sorte de nous ouvrir et de laisser l'énergie nous traverser ou nous fermer, la capacité de dire OUI ou NON.



Imaginez des sphincters qui s'ouvrent et se ferment pour laisser passer ou non l'énergie à travers le corps.
Ce sont nos croyances qui nous ouvrent et nous ferment et ceci est géré automatiquement si on y apporte pas un peu de conscience.  
Une croyance comme ''Je suis aimé'' ouvre et accélère la circulation d'énergie, ''je ne suis bon à rien'' ferme et ralentit la circulation.
Lorsque l'on connait l'importance fondamentale de la circulation d'énergie, on prend conscience de l'importance de nos croyances et de leurs impacts.
Les croyances peuvent nous laisser fermer pendant longtemps et nous mettre en danger. Elles peuvent dilapider notre énergie comme c'est le cas dans la dépression. Elles peuvent nous couper du flux de l'existence et nous guider vers la mort et la destruction.
Elles peuvent aussi nous élever vers l'extase, la joie, l'Amour, le courage simplement en ne s'opposant pas. 
L'énergie circule lorsque vous êtes détendu. Qu'elles sont les croyances qui vous crispent ?


» Commencer le travail ? 

lundi 15 septembre 2014

Tout ce que tu te dis... partie 3





Prenons pour illustrer de nouveau la voix dans la tête d'un homme, dont la femme n'est pas encore rentrée de sa soirée avec ses copines et qui n'a pas appelée pour le tenir informé.

- ''Mais il est déjà 22h30 et elle est toujours pas rentrée ! Elle croit qu'elle peut faire ça et rentrer comme si de rien n'était. Elle doit être entrain de coucher avec un autre...blablablabla, grgrgr, blablabla.'' dit la voix dans la tête, provoquant colère, stress etc.


La pile de croyance derrière c'est '' elle va me tromper'', on creuse un peu ''elle peut en préférer un autre'' encore un peu ''je suis interchangeable'', encore un peu ''je ne suis pas assez bien. '' Et si je creuse encore ''j'ai peur d'être seul'' ...

Si on s'arrête à ''je ne suis pas assez bien'', qui est une pensée déjà bien énergivore, pour chercher l'événement caché derrière. C'est qu'il y a longtemps, une fille dont il était amoureux à préférer un autre garçon ou encore peut être il avait le sentiment que sa mère préférait son frère.

Voyez-vous le lien entre évènements et croyances ? 
Notons que la peur d'être seul est plus profonde encore et derrière elle peut être encore une autre croyance se cache.

C'est un jeu d'empilement de croyance qu’il vaut peut-être mieux connaître afin de ne pas trop le prendre au sérieux.

Les croyances sont simplement des informations, vraies ou fausses peu leurs importent, elles ont plus qu'un pouvoir suggestif, elles vous contrôlent. Elles viennent de votre environnement, de votre famille, de votre société, de votre expérience, de votre conditionnement.


Vos croyances déclenchent, capturent, stimulent, dominent vos forces, vos possibilités, vos compétences. Les croyances sont des cadres d'activations des forces et les voix parlent de vos croyances.

 


Croyances et identités




Le classement des croyances entre elles, leur hiérarchie, conditionne leur efficacité ainsi que leur fréquence d'apparition, leur emprisonnement, leur puissance. Plus l'une d'elle est puissante, plus elle prend de la place dans votre structure et plus elle est une voix influente dans votre tête. 

Plus elle est ancienne et plus d'autres croyance se sont construites par-dessus, ce qui la rend essentielle, solide et difficile à modifier. 

L'ensemble de vos croyances constitue votre structure, c'est une architecture, c'est votre personnalité, c'est ce que vous pensez être votre identité.

Les voix prennent la parole sans que l'on les sollicite et comme l’identification aux voix est automatique, sans la connaissance de ce qu'elles sont, vous pouvez vous retrouver à faire n'importe quoi, selon la voix qui parlent. 

Car chaque voix est une Force. Elle peut vous faire du bien, vous donner un sentiment de grande puissance, où vous attaquer et vous faire mal. Elles peuvent vous ouvrir à une énergie débordante ou vous priver du moindre espoir. 
Elles sont les Maîtres du moral, de l'ambiance interne, bien souvent des émotions et au final de la Santé, de l'histoire de votre vie.



» Initiez le changement

lundi 8 septembre 2014

Tout ce que tu te dis....partie 2

 Voix et invocations 


Les voix sont comme la partie audible de Forces. La partie audible de lumières prisonnières.
C'est un peu comme lorsqu'on invoque,  on amène alors à soi, un pouvoir, une force, une manière de voir, de sentir, une énergie qui s'empare de soi. Après avoir fermé les yeux, invoquez la vision de l'aigle par exemple. Vous allez immédiatement vous sentir différent en vous mettant dans la peau d'un aigle et voir les choses de haut. Invoquez le tigre, et vous ressentez sa puissance. Invoquez le dauphin jouant dans les vagues et ressentez sa joie.


Avec vos voix intérieures c'est la même chose. Lorsque c'est la voix de la peur qui prend la parole, comment vous sentez-vous ? Comment voyez-vous les choses ? Et si soudain, c'est la voix du courage qui prend le relais, vous voyez la différence ? Comment est alors votre énergie ? La chaleur de votre corps ? La taille de vos idées ?

C'est un pouvoir immense que de jongler avec ces (ses) forces. Car ce sont elles, en général, qui jouent avec nous.

Croyances, forces et personnalités


Chacun est différent, chacun à son histoire. Ce qui fait que même si nous avons la possibilité d’entendre tous les types de voix, ce ne sont pas les mêmes qui ont le dessus selon les individus. Le système interne de gestion des voix est très complexe, nous le verrons de manière simplifié un peu plus loin mais il ressemble beaucoup à notre société à vrai dire et cela n'a rien d'hasardeux. Comme entre humains, les voix ont des relations entre elles, certaines sont dominées par d'autres. Il y a des voix qui ne peuvent plus s'exprimer et qui s'efforcent de jouer leur rôle dans l'ombre et que l’on entend très rarement.



Il y a au contraire des voix stimulées par d'autres et des patterns de réflexion qui reviennent sans cesse parce qu’elles ont pris une place très importante dans votre esprit. Ce dont il faut prendre conscience, c’est qu’elles sont comme un filtre entre vous et le monde.


Votre Monde est
unique car vos voix, leurs puissances, leurs agencements sont uniques.

Les voix sont une partie audible d'une énergie prisonnière, d'une force, d'une lumière, mais elles reposent sur des idées, des compréhensions, des conceptualisations, des croyances. Explorons le mécanisme par un exemple :


Une voix dans la tête d’une femme de 40 ans dit : ''Je ne pourrais jamais monter ce meuble toute seule'' et elle se sent démotivée, impuissante face au travail de montage à accomplir. Ses forces l’on quitté, pourtant dans sa vie, cette femme accomplie plein de chose bien plus difficile et compliquée, mais dans sa tête, une voix lui dit qu’elle en est incapable.En écoutant davantage ses voix, elle pourrait s’apercevoir que de toute manière elle considère que '' Je ne suis pas faite pour le travail manuel ''. Ceci est une croyance ! Dans une partie d’elle-même, dont elle n’a qu’un vague souvenir, il est enregistré ce vieil épisode. Un jour voyant son père s’affairer dans son établit et semblant avoir besoin d’aide cette femme, alors fillette de 5 ans propose de l’aide à son père.

-'' Papa je peux t'aider à bricoler ? ''
-''Non, file puis tu es trop maladroite, tu fais toujours tout de travers. Je vais devoir te surveiller et perdre d’avantage de temps. De toute manière tu n'y arriveras pas et tu vas de te blesser ! ''

Vous voyez bien souvent ce sont des paroles blessantes, dites sans réfléchir. Une phrase criée sans conscience à sa fille de 5 ans, qui se sent blessée dans son petit cœur mais ne l’exprimera pas. Il suffit que l'enfant accepte l'idée qu'il est maladroit pour que cela s’intègre. 35 ans plus tard, elle se croit toujours incapable manuellement.



» Arrêter ce manège ?

                                                                       

lundi 1 septembre 2014

Tout ce que tu te dis.... partie 1.

'' TOUT ce que tu te dis, pense ou accepte au conscient, S'ENREGISTRE dans ton inconscient et SE MANIFESTE dans ton corps !!! ''

Francine Boisvert Hypnologue



 

 Connaissances

 

Des voix parlent sans cesse dans votre tête. Des voix bavardent, encouragent ou bien plombent votre énergie... Est-ce normal ? Oui et non, disons que la quasi-totalité des êtres humains ont aussi ces voix, mais qu'ils sont loin de leur véritable potentiel.

Les voix 

Elles sont comme autant de personnages, de sub-personnalités, d'entités quasi-autonomes et invasives. Nous avons tous en nous toutes les voix, tous les rôles et de ce fait toutes les ressources pour vivre une vie accomplie. 
Vous connaissez probablement la voix du septique, du contrôleur qui surveille tout, du protecteur chargé de vous défendre, de la peur paralysante, du courageux, motivante, de la victime, de l'enfant blessé, du désir, de la sagesse, de la générosité et une indénombrable quantité d'autres voix.

L'histoire de vos voix est votre histoire.

Voici une allégorie pour expliquer le processus.




Imaginez que vous arrivez sur terre sous forme de comète. Vous êtes alors pure lumière, pur amour, pur douceur. Puis, vous entrez dans un corps pour vous incarner, vous vous sentez déjà un peu l'étroit. Un corps de matière ce n'est pas aussi fluide, aussi souple que la lumière. 
Enfant, à chaque peur, à chaque panique, à chaque traumatisme, à chaque émotion trop forte pour traverser le corps librement… une partie de votre lumière reste prisonnière. Pourquoi ? Parce qu'elle n'a pas su gérer l'énergie émotionnelle et elle est restée coincée avec elle. Elle veut être libérée bien sûr, et doit attirer votre attention.  Elle parle pour attirer votre attention mais vous vous identifiez à elle - car à la place de voir la lumière qui parle, vous portez votre attention sur le message - et vous voilà prisonnier avec elle.




 ''L'énergie prisonnière devient une voix dans votre tête''


Pourtant on le sait bien, quand un enfant nous parle, il suffit de gratter un peu derrière la surface du message pour s'apercevoir de la véritable demande. Et bien souvent, il s'agit d'un ressentit, d'une émotion, d'un appel, les mots ne sont que des panneaux indicateurs de vérités plus profondes. 
Pour vos voix, c'est exactement la même chose. Elles vous appellent attendant leur libération.

La deuxième manière qu'utilisent vos voix pour avoir une chance d'être libérer est de vous refaire vivre l’évènement déclencheur sous une forme aussi semblable que possible. Afin que vous puissiez cette fois-ci, laisser traverser complétement l'émotion, vous libérant ainsi de cette vieille histoire.

Hélas, ce n'est pas facile de dépasser nos schémas surtout que ''chat échaudé craint l'eau froide'' à présent. Alors les scènes de votre vie se succèdent et se ressemblent souvent. Le nombre de voix prisonnières augmente très vite surtout avant l'âge de 7 ans car on accepte tout ce qu'on nous dit sans discernement. 
Finalement, de nombreuses voix se succèdent, bavardant, sans discontinuer et répétant le même disque à l'infinie. On finit par trouver cela normal et ’’blabla blabla patati patata’’ ça papote, ça papote. Malheureusement, ce n'est souvent pas si agréable. 

Lorsqu'une voix parle, elle agit telle une FORCE puissante sur vous. 
Elle modifie tout chez vous, l'humeur, la pensée, l'état d'esprit, l'émotion, la sensation physique, l'attention, l'ouverture, la vision, votre respiration, votre rythme cardiaque, l’ensemble de vos capacités, de vos ressources intérieures, votre énergie, le monde entier change en fonction de la voix qui parle dans la tête. Le Monde change de couleur, il change d'intérêt, il change de goût. Il n'y a qu'une seule chose qui ne change pas,  

c'est que c'est toujours vous qui écoutez.






» Libérez vos voix


lundi 25 août 2014

Réflexion : Rater sa vie. Culpabilité, responsabilité, jugement et éceuils de notre civilisation

N'est-ce pas étrange comme concept que celui de dire que l'on peut rater sa vie ?
Comme si nous savions précisément ce qu'il fallait faire pendant le temps que nous avons à vivre. Comme si l'on nous avait remis à la naissance les clefs de notre destin, le mode d'emploi de l'existence et qu'il fallait s'y tenir coûte que coûte.
Mais ce n'est pas le cas, personne n'a reçu le mode d'emploi !


Comment pourrais-je rater ma vie ?
Pour "rater" ou "réussir" quelque chose, il faut le comparer, il lui faut un référent, il lui faut jugement, rater c'est toujours par rapport à quelque chose, à quelqu'un, par rapport à un but.
Comparer ma vie à quoi ?
  • Aux autres :
Je ne peux pas connaître la vie des autres, je peux m'en faire une idée mais celle-ci m'appartient encore, elle reste subjective. Je ne suis pas eux pour connaître et ressentir ce qu'ils ressentent, pour vivre ce qu'ils vivent, pour être eux-mêmes. Vous qui êtes vous-même arrivez-vous à voir avec clarté votre vie, à en comprendre tous les enjeux et ce qu'il s'y passe en tout temps, en totalité. Non bien sûr, alors vous comprenez aisément que vous ne pouvez vous comparer à qui que soit.  
  • Comparer nos vies par ce que nous faisons et ce que nous avons :
Les circonstances changent et évoluent en permanence. Pour comparer véritablement, il nous faudrait avoir les mêmes chances, les mêmes circonstances, le même vécu, les mêmes perceptions, que tout les paramètres soit parfaitement identiques.
Nous sommes égaux en droit mais sommes nous identique pour autant ? Non bien sûr, l'un est plus sensible à cela, l'autre a déjà une expérience qui vient l'aider ou le limiter dans son œuvre, une telle s'est blessée, l'autre a bénéficié d'un concourt de circonstance. Les vies sont trop complexes pour être comparées.
Pour comparer il faudra évaluer un certain nombre d'informations et en exclure d'autres puis poser un jugement. La simple exclusion d'informations rond toute possibilité d'une comparaison valable, j'entends par ceci juste.


Le jugement :
  • De ce fait qui pourrait objectivement juger ma vie et mes actes ? Qui pourrait me connaître suffisamment en profondeur pour réaliser un jugement juste qui prenne en compte l'ensemble des paramètres qui m'ont influencé. Certainement pas un être humain,  j'en suis incapable pour moi même alors un autre...
  • Avant de prendre la moindre décision, je m'aperçois systématiquement de mon impossibilité à connaître ses conséquences complètes, c'est à dire ses conséquences sur moi-même, sur les autres pour aujourd'hui et pour l'éternité. D'autant plus si la décision est importante et complexe.
  • Le bien est le bien si et seulement si il procurerait du bien à celui qui l'accomplit, à ceux que l'acte touche de près comme de loin aujourd'hui et pour l'éternité. Cela rend la frontière entre le bien et le mal bien mince. 
  • Les choix que j'envisage ne sont pas tous les choix possibles  car je suis bien incapable de les percevoir tous. Mes pensées, mes pulsions, mes perceptions, mes sensations, ne sont pas sous mon contrôle. Elles m'appartiennent certes, mais je ne peux que constater leur apparition, pas les empêcher de survenir. Certes, je peux les contrôler, les réprimer, les suivre, les encourager ect...mais leurs apparitions sont antérieures à ma conscience. En suis-je responsable de ce fait ?
Pour des raisons sociétales, que je ne remet pas totalement en cause mais qui aurait besoin d'un rafraîchissement, nous avons fait l'impasse sur ces faits mais il reste qu'il nous est en réalité impossible de juger une pensée, une décision, un acte.
Et si je ne peux juger une décision que j'ai prise. Alors juger celle d'un autre n'est pas envisageable.
Toute culpabilité est une erreur de jugement. Tout jugement comporte inévitablement une part d'erreur. La responsabilité se limite à notre marge de manœuvre et sa limite nous est inconnue.
Le bonheur :

Prenons comme référence le bonheur, comment puis-je mesurer le bonheur d'un autre. A la largeur de son sourire ? A son humour ? A sa sociabilité ? Est-ce impossible de trouver le bonheur seul dans son coin ? Comment mesurer mon propre bonheur ? Je suis capable d'être heureux et malheureux dans la même seconde. Puis-je être certain que tel "clochard" est moins heureux que tel "richard"?



L'argent :

Soyons de notre siècle et prenons pour juger la vie d'un autre, la quantité de bien qu'il a amassé, son compte en banque, sa belle voiture, sa belle femme, son beau parti, ses beaux enfants, ses beaux cheveux, sa belle montre... tous ce qui est extérieurement visible, en le comparant avec mon expérience personnel, mon compte en banque, mes enfants, ma femme, ma voiture... les seules éléments sur lesquels je puis faire reposer mon jugement sont ce que je suppose que l'autre retire comme bonheur à détenir ces choses.
Cela s'appuie forcement sur le bonheur que je retirerai moi-même enfin que je suppose que je retirerai à détenir ces choses. Plusieurs problèmes apparaissent : Comment puis-je connaître le bonheur que procure des choses que je ne détiens pas ? A mon niveau d'envie de les avoir ? Non bien sûr, il y a toujours un immense différence entre le fantasme et la réalité.
Comment puis-je supposer que cet autre a la même échelle de satisfaction que la mienne ? Est-ce interdit de concevoir que cet homme soit malheureux de rouler en BMW dernier modèle parce qu'il a du vendre sa Ferrari ? Certain ayant tout ce que matériellement peut être détenu, se plaignent tout de même. Et inversement d'autres qui n'ont même pas ce que l'on considère comme élémentaire montre des signes de bonheur. Qui ment ? Lequel est fou ? Lequel des deux à un défaut d'appréciation de son état personnel ? Ils ont peut être raison tout les deux ?
Ils ont sûrement raison, ce sont les seuls qui puissent le savoir. C'est leur vie.


Le bonheur n'est pas un palier que l'on atteint à la suite d'une accumulation de bien, ce serait pratique d'ailleurs vous avez 1.000.000 € sur votre compte = vous êtes heureux. A partir de là, les choses seraient bien plus faciles finalement. Le bonheur est du domaine du ressenti. Il ne peut qu'être vécu, même pas expliqué, même pas partagé, juste vécu. On ne peut envisager celui d'un autre. Il se peut même que certains ne le recherchent pas et que ce ne soit même pas un bon critère de jugement.

Je récapitule :
1/ Il n'y a aucun mode d'emploi à la vie, nous sommes totalement laisser à nous même pour décider du but du jeu, nous sommes libre.
2/ Nous ne pouvons pas juger de nos décisions, de nos choix puisqu'ils ne sont pas totalement sous notre contrôle et que l'on ne peut pas savoir à l'avance, si c'est bien ou si c'est mal.
3/ Nous ne pouvons intelligemment juger la vie d'un autre, nous n'avons aucune référence réelle pour juger notre vie.
Nous ne pouvons objectivement pas rater notre vie :

La vie n'est pas ce que l'on fait, ce que l'on a, ce que l'on est, la vie ne se possède pas, ne se construit pas, ne se détruit pas, elle est un parcourt, un voyage, une aventure.
Certes, vous pouvez au cours de votre vie, faire un certain nombre de choses, mais elles n'ont qu'une importance relative par rapport à la vie elle-même.

La porté de cette révélation est telle. On ne peut pas rater sa vie ! Déposons nos sacs de culpabilité que nous font porter nos religions, nos familles, nos amis, notre société! Chacun fait ses expériences et aucunes ne peut être qualifiées de bonnes ou de mauvaises, il n'y a de but dans la vie que celui qu'on s'impose à soi même. Nous sommes libre, libre de vivre ce que l'on choisit de vivre. Rien ne nous oblige de subir le jugement des autres sur la vie, sur notre vie. Nous sommes libres. Totalement. Tous ce qui nous fait croire le contraire est faux.

Le seul moyen de rater sa vie... c'est de penser qu'on l'a raté.
Yan Siboni
Version original hardworld160907ratésavie?